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Gaza au bord de la famine
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Communiqué de presse

Actualités

Gaza au bord de la famine

Possible cessez-le-feu à Gaza: Caritas prête à renforcer son aide

La situation de l'approvisionnement dans la bande de Gaza est de plus en plus désastreuse. Il est urgent de mettre fin aux combats et de lever le blocus sur l'aide humanitaire dans la région. Les organisations partenaires de Caritas Suisse adaptent leurs projets d'aide aux circonstances. 


Les organisations partenaires de Caritas Suisse se préparent à un potentiel cessez-le-feu dans la bande de Gaza. L'arrêt des combats et l'ouverture des frontières sont des conditions préalables à la reprise de l'acheminement de l'aide humanitaire dont la population civile a un besoin urgent.


«Nous pouvons remettre en route nos mécanismes de distribution dans les plus brefs délais et approvisionner les gens en biens de première nécessité, de manière sûre et ordonnée», explique Sarah Buss, responsable de l'aide en cas de catastrophe à l'étranger chez Caritas Suisse. «Ce qu'il faut maintenant, ce sont des livraisons constantes de nourriture à grande échelle, en premier lieu par le programme alimentaire mondial des Nations unies et l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA). C'est la seule façon de créer de la stabilité malgré cette situation extrême après presque deux ans de guerre et de destruction.»


Rétablir des structures d'aide qui ont fait leurs preuves 

La situation humanitaire dans la bande de Gaza est de plus en plus dramatique. Israël ne laisse pratiquement pas entrer de nourriture dans la région; le carburant et l'eau potable ne sont plus disponibles qu'en très petites quantités. Cette situation de pénurie extrême a un effet déstabilisant sur la population, les conflits augmentent au sein des familles et de la communauté.


Dans cette situation de désolation, il est inacceptable et totalement insuffisant de fournir de l'aide à des centaines de milliers de personnes dans seulement quatre endroits prédéfinis, comme le fait actuellement la Gaza Humanitarian Foundation. La lutte pour la distribution des denrées alimentaires de base a déjà fait des centaines de morts. Pour Caritas, une chose est claire: les couloirs humanitaires doivent être ouverts immédiatement et les structures de distribution qui ont fait leurs preuves par le passé doivent être à nouveau autorisées dans les meilleurs délais.


Aide toujours possible dans un cadre limité

Malgré la situation apocalyptique, les organisations partenaires de Caritas Suisse poursuivent leur aide d'urgence dans une mesure limitée. Ainsi, Caritas Jérusalem dispose encore d'un petit stock de médicaments et de produits pharmaceutiques dans ses quelque dix centres de soins de santé primaires de la bande de Gaza. «Chaque jour, des centaines de patientes et de patients viennent pour des traitements très divers», explique Anton Asfar, directeur de Caritas Jérusalem. «Nous manquons notamment de médicaments pour des maladies chroniques comme le diabète ou le glaucome – ce qui peut avoir de graves conséquences à long terme.»


L'approvisionnement en eau potable par les partenaires de Caritas est possible, mais limité au niveau régional, car les organisations humanitaires n'ont, elles non plus, quasiment plus d'essence pour leurs moyens de transport et leurs générateurs. L’approvisionnement est bloqué et les principaux moyens de transport dans la bande de Gaza sont des charrettes tirées par des ânes et les vélos.


Caritas doit adapter ses programmes d'aide à une situation en constante évolution. La livraison de kits d'hygiène, par exemple, financée par la Chaîne du Bonheur, est bloquée depuis des mois. Au lieu de recevoir du savon, des brosses à dents, de la poudre à laver, du papier toilette ou des couches, les personnes et les familles dans le besoin reçoivent désormais de l'argent liquide. «Et ce, même si les marchés sont presque vides. Les gens peuvent ainsi s’acheter ce dont ils ont le plus besoin. Il s'agit souvent de dépenses pour le logement, le transport et la communication», explique Sarah Buss.


Un cessez-le-feu serait le premier pas vers la fin du drame humanitaire dans la bande de Gaza. Il faut maintenant des signaux politiques sans équivoque – y compris de la part de la Suisse – pour que les opérations de guerre cessent immédiatement, que les otages israéliens soient libérés et que le blocus de l'aide humanitaire soit levé. La région a besoin de toute urgence d'un plan de paix et de conditions de vie équitables pour tous.

Contact médias

Fabrice Boulé
Responsable de la Communication pour la Suisse romande

+41 41 419 23 36medias@caritas.ch

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→ Comunicato stampa (PDF)

Zwei Frauen mit ihren Kindern.

Caritas Jérusalem dispose encore de quelques stocks de médicaments pour les premiers soins dans la bande de Gaza. © Caritas Jérusalem | Download

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